Abandon des études au collégial au Québec

Reconnaître et aider les élèves à risque

Carole Vezeau, du Cégep Régional de Lanaudière à Joliette et de Thérèse Bouffard, de l’Université du Québec à Montréal, ont pu identifier des signes précurseurs de l’abandon des études collégiales dès la première session.   Selon leurs travaux, les étudiantes et étudiants qui, entre autre, qualifient leur adaptation au collégial de difficile; qui jugent les contacts qu’ils ont avec leurs professeurs comme peu satisfaisants; qui affirment que les études sont peu importantes pour leurs amis et qui trouvent difficiles les tâches à faire au cégep, présentent un risque élevé de quitter le cégep avant la fin de leurs études.  Elles rapportent que : «  […] le futur décrocheur aborde ses études collégiales avec un ensemble d’attitudes et de caractéristiques qui le distingue très nettement de ses pairs plus persévérants ».

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