Entretien avec la sociologue Marie Duru-Bellat
Ce qui frappe pour qui s’intéresse au mérite scolaire, c’est que les difficultés des enfants sont très précoces et se concentrent avec tellement de netteté dans certains groupes sociaux qu’il semble exclu qu’elles puissent relever du jeu du mérite. En prenant du retard dès le primaire, les enfants des groupes défavorisés abordent le secondaire et ses paliers d’orientation avec un handicap en termes d’âge et de valeur scolaire. On assiste à une transformation progressive des inégalités sociales en inégalités scolaires, à l’apparence plus légitimes. En outre, des inégalités de « choix » se manifestent, à réussite comparable, si bien que les inégalités sociales ne s’estompent pas avec le temps mais au contraire s’accumulent.
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