Point de vue de Philippe Watrelot
Même si, comme tous les enseignants, j’ai été amené déjà à réfléchir à cette question (depuis 30 ans…) et que mes fonctions de formateur m’ont fait approfondir le sujet, cette question là n’est pas facile. Car, finalement, elle vous oblige à vous dévoiler et à parler beaucoup de soi et des raisons pour lesquelles on est devenu prof. Et sans forcément considérer qu’on est soi-même (toujours ? tout le temps ?) un “bon prof” (je ne l'ai jamais prétendu !), cela vous conduit à définir un idéal et de poser quelques repères et valeurs. Ce sont en tout cas, les réflexions que je me suis faites après un entretien téléphonique de plus d’une heure où la journaliste a su me pousser à préciser ma pensée et même me faire avancer dans ma réflexion sur ce sujet. C’est ce que je voudrais retranscrire ici en pensant que ces quelques remarques peuvent engager la réflexion de chacun en cette veille de rentrée marquée, en plus, par une évolution néfaste de la formation des jeunes enseignants.
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