Des écarts subsistent
Selon les données du dernier Recensement canadien de 2006, les francophones du Québec demeurent proportionnellement plus nombreux que leurs homologues anglophones à ne détenir aucun diplôme et moins nombreux à avoir un diplôme universitaire. Quarante ans après les grandes réformes du système éducatif québécois, on observe que, du côté des sans-diplôme, l’écart entre francophones et anglophones est nettement moins prononcé chez les jeunes que dans les groupes d’âge plus avancés – 19 points de pourcentage chez les 75 ans et plus contre 3,5 chez les 25-34 ans – ce qui reflète un rattrapage des francophones par rapport aux anglophones. Par contre, du côté de la scolarité universitaire, l’écart entre Québécois francophones et anglophones – d’environ 10 points de pourcentage – n’est pas moindre chez les jeunes que chez les plus âgés. Cela est attribuable au fait que, malgré leur progression remarquable en matière de diplomation universitaire, les francophones ne se sont pas davantage améliorés que leurs concitoyens anglophones, si bien que l’écart relatif entre les deux est demeuré le même dans les groupes d’âge plus jeunes.
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