Avec la démocratisation de l’enseignement
survenue dans les années 1960 au Québec, la promotion des valeurs
individualistes et l’autonomisation de la personne, on peut se demander si les modes
de socialisation qui ont cours actuellement au sein de l’école québécoise sont
demeurés ceux hérités des congrégations religieuses, réputés austères, impersonnels
et contraignants, ou si nous sommes passés à une forme de « socialisation démocratique
» que nous entrevoyons dans cet article sous l’angle du dialogue et de la
participation des élèves à l’élaboration des règles de la classe. L’article
fait pièce aux discours visant à dénoncer l’école soit comme milieu
d’enfermement des enfants n’ayant aucunement évolué depuis les 50 dernières années,
soit, au contraire, comme milieu d’incurie en raison du laxisme des enseignants
et de modes pédagogiques éphémères. Ces discours appartiennent davantage à
l’idéologie, voire au préjugé, qu’au registre de l’analyse sociologique à
proprement parler.
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